Pour ma deuxième gravure, j’ai voulu quelque chose de plus léger que la première, de plus rigolo, décalé.
L’inspiration m’est venue en regardant une émission de décoration sur France 5, je crois, en fait aucune importance. Dans une cuisine ultra moderne, il y avait un immense tableau, fond ocre jaune avec un poisson version arrête peint en noir. J’ai trouvé ça super, j’ai même été un peu jaloux de ne pas avoir eu l’idée moi-même.
J’ai réfléchi à ce que je pourrais bien faire avec cette idée, sans être dans le simple plagiat, la simple copie, l’imitation sans âme.
Je suis resté longtemps devant mon linoléum vierge, les gouges prêtes à sévir.
Mais rien, nada, le lino désespérément vierge.
Pendant cette réflexion qui me paraissait sans fin, et commençait à me taper sur le système nerveux, prêt à m’enfoncer la gouge dans la main pour justifier mon inaction, une chanson est venue m’éclairer. Donna Summer et I feel Love se sont transformés en Eurêka.
Ainsi est née la gravure Sardine in Love qui sera vite suivie d’un tableau.
Ne voulant pas réaliser l’impression de la gravure sur du papier préalablement peint dans une teinte proche de l’ocre jaune vu à la télévision, j’ai choisi l’option impression sur de vieilles pages de journaux, ceci sont des années 1902 à 1905.
Enfin, un peu d’encre et voilà :
A très bientôt.
Créativement votre.